Vous connaissez le vrai visage de Dany le Rouge? Bonne question, mais d'abord il faut se poser une autre question: Peut-on parler du vrai visage de Dany le rouge? À voir...
Cet homme est né en 1945 en France, et non aux Etats Unis où il aurait dû voir le jour. Ses deux parents étant juifs – son père allemand et sa mère française – ils décidèrent de fuire l’Allemagne, de par leur situation, en s’installant en France. Ces derniers espéraient pouvoir partir vivre aux Etats-unis rapidement, mais la grossesse de la mère de Daniel et la naissance (rapide?) de ce dernier, les ont contraint à rester en France. Son père retourna, néanmoins, en Allemagne en 1952 et recommença sa carriere d'avocat à Frankfurt.
Jusqu'à l'âge de 14 ans, Dany fût sans véritable nationalité. Pour éviter le service militaire, il décida de prendre la nationalité allemande.
On s'interroge encore aujourd’hui sur ses motivations: était-ce pour fuire le service militaire? Etait-il contre les guerres où les autres pays s’engrenaient, ou était-il seulement un lâche? Nous ne le saurons jamais.
Il suivit donc ses parents en Allemagne, en 1959, où il fût inscrit au Lycée en internat.Il y fît une rencontre importante. En effet, il eût parmis ces professeurs, un français, qui étaient membre du parti communiste français jusqu’en 1945. Cette année 1945, fût la date où ce professeur décida de quitter ce parti politique suite aux événements survenu en Hongrie, événements qui l’avaient profondément révoltés. Cet homme avait une forte influence sur la personne de Dany.
En 1965, Dany passa son baccalauréat, qu’il obtint. Le directeur de l'établissement le décrivait comme un enfant violent et emporté.
Après la mort de son père il décida de retourner en France, où il commença ses études de sociologie à l’université Minore (à Nanterre) avec une bourse de l'état de Hessen. Bien que son père, adhérent convaincu de Trotzky, fût décédé, son esprit vivait toujours au fond du coeur de Dany, qui dans les années 60, devint un fervent défenseur de la cause communiste-néoanarchiste, et vers la fin de la décennie commença à défendre ses idées en public.
Depuis le début de sa carrière politique, cet homme charismatique utilise la politique de parade.
Il fit ses premiers pas dans les années 60 après s'ètre rallié aux anarchistes à Paris.
Mais, c’est en occupant le département de philosophie de son université avec le mouvement étudiant, qu’il se fît connaitre en devenant l'une des principales figures de 1968. Il resta, néanmoins, en contact avec l’Allemagne, et invita en France le président de l'SEDS, Karl-Dietrich Wolff. Après les évènements de mai 1968, il fut extradé de France. C’est en revenant d’un voyage à Berlin, que l’accès en France lui fût refusé.
Peu de temps après, grâce à sa petite-amie de l’époque, il pu rerentrer dans les terres françaises, en se déguisant et se teintant les cheveux. Il participa à une réunion en son honneur à la Sorbonne, où il fût invité par les étudiants. Ces derniers lui exprimèrent leur solidarité en récitant “Nous sommes tous des Juifs allemands”.
Officiellement il resta extradié jusqu’en 1978, mais on sait qu’entre 1968 et cette date il rentra à plusieurs reprises en France.
En revanche, nous ignorons si ses études entamées à Nanterre furent terminées. (Nous vous remerçions si vous pouvez nous donner des informations sur ce sujet)
En plus de tenter de revenir en France pour faire ses études, il essaya d’obtenir la citoyenneté française, qui lui fût refusée. Les véritables raisons peuvent être différentes, mais il est intéressant de constater que son frère Gabriel reçut, quant à lui, la citoyenneté française. Ce qui ne l’empêcha pas d’écrire, avec Dany en 1968, un travail sur la théorie communiste-anarchiste.
Retourné en Allemagne, Dany continua dans un premier temps, à garder son idéologie d’étudiant: le communisme. Il aborda les communistes à Frankfürt et commença à travailler comme assistant-éducateur dans un jardin d'enfants alternatif de l'université de cette même ville, puis, un peu plus tard travailla comme bibliothécaire. Pour anecdote: La bibliothéque où il travaillait s'appellait Karl Marx.
Il devint membre du groupe “Revolutionärer Kampf” (“La Lutte Révolutionaire”) où il fit la connaissance, entre autres, de Joschka Fischer, puis devint membre d’autres mouvements connus comme “Die Spontis” ou “Die Sponti-Szene”, dont le but était de réaliser la „grande” Révolution en organisant beaucoup d'actions spontanées (dont son nom) au lieu des habituelles organisations stratégiques.
Là il devint encore une fois activiste, cette fois contre l'énérgie nucleaire et donc contre la construction de la ligne de chemin de fer Startbahn-West. C'est là ou il changea sa couleur politique, où il passa du rouge au vert.
Dany sur un arbre, source: Die Welt |
En effet, c'est en tant que vert qu'il rentra en politique, d'abord – après l'échec initial – comme conseiller municipal, puis comme adjoint du maire de Frankfurt (depuis 1989);
En 1986 il écrit le livre “Nous l'avons tant aimée la révolution”, où il se rappelle, de manière nostalgique, le temps où il incitait la jeunesse à se révolter contre les autorités françaises.
Le vrai visage de Daniel Cohn-Bendit by mattlouf
En 1998 il écrivit un autre livre intitulé “Envie de politique” où il se présenta comme adhérant du néolibéralisme friedmannien. À l’en croire, il n'y avait aucune raison pour que l'électricité, les chemins de fer, le téléphone etc puissent rester dans les mains de l'état. Il exigait également que les jeunes travailleurs reçoivent les mêmes salaires que leurs collègues plus expérimentés et que le système scolaire soit rendu privé. Entre temps, il avait entiérement changé son avis concernant l'éducation par rapport au temps de la révolution [qu'il avait} tant aimée – il affirmait alors qu'on devait coordonner l'éducation avec le monde du capital, même que l'industrie devait participer à son organisation et réglement.
Ses idées étaient appréciables aux yeux des français – et ce n’est pas par hasard qu'il les lança à ce moment là, c’était une tactique bien définie – étant membre du PE sous l'étiquette des Verts allemands, il se préparait pour une nouvelle campagne, cette fois comme représentant des Verts français. Bien joué! Il sentit, à temps, la sympathie des français vers les idées de Jospin – il voulait d’ailleurs en profiter pour leur présenter une idéologie gauche moderée, (plus) proche de ce que l'on appelle du “juste milieu.”
10 ans plus tard il présenta aux français sa nouvelle oeuvre, ayant le titre simple “Que faire”. La même année, en 2008, Dany ne cacha pas au publique qu'il se fichait de ceux qui pouvait le critiquer lorsqu’il défendait les capitalistes en disant: „ les capitalistes sont ceux qui ont l'argent, c'est eux qui le font. Alors ils ont raison sur tout.” C'était le début de la grande crise économique. Et naturellement dans une situation comme celle-ci, Dany se sentait obliger de donner raison aux gagnants – tout en sachant que le capitalisme est synonyme de grands dangers face à l'environnement. Il avait déjà prouvé qu’il se fichait des convictions aussi bien vertes ou rouges montrant ouvertement son approbation pour l’euro et la constitution européenne, alors que l’Union prône la globalisation et n’a donc rien à voir avec les valeurs écologistes.
Quant à Europe-Écologie, Gabriel Cohn-Bendit dira dans une interview en 2008 qu'il s agit plutôt d'un „cache-sexe” (une chose que l'on utilise pour cacher tout ce qui est desagréable ou fait honte à qqn. ) pour les verts. Autrement dit, son petit frère n'est pas trés intéressé par les valeurs écologistes s’il risque de perdre des points de popularité.
Les allemands ne le voient pas comme compatriot non plus – le français avec le passport allemand, ils disent.
Alors, que disions nous? Comment s'appelle-t-il, notre héro? Dany le Rouge? Dany le Vert? Ou bien quelque chose d'autre?
Est-il anarchiste, écologiste, néolibéraliste ou capitaliste?
Ce que l’on peut assurer en tout cas, c’est que cet homme n’est absolument pas écologiste, mais un opportuniste. En fonction de la situation politique, il compte sur ses prouesses de persuasion et ses astuces pour arriver à ses fins, et, d'une façon surprenante, il y arrive toujours.
Plus surprenant encore, en plus de ses paroles qui ouvrent au confit, il change de nationalité afin d’obtenir ce qu’il veut: l’attention. Et l’on s’interroge: craint-il que les gens en ait assez de lui. C’est une possibilité quand on sait qu’il est l’homme de masse. Il utilise cette dernière et lorsque celui-ci n’en a plus besoin,il les échanges contre d’autres masses, soit françaises, soit allemandes...
Il fait ceci depuis maintenant 40 ans. Lui, qui n'est aimé ni en France, ni en Allemagne, mais se voit comme européen de/par naissance. De notre côté, nous ne pouvons dire qu'une seule chose: sa nationalité peut être aussi française qu’allemande, mais quelle que soit sa couleur politique, et si il en a véritablement une, celle-ci n'est pas verte. Il peut dire n'importe quoi,(ce qu’il fait) mais il ne parle jamais de ce qui devrait le concerner... s'il était engagé véritablement dans la politique écoloqiste. En revanche, il se sent compétent pour parler de tout et sur tous – soit du Durrão Baroso et les membres du PE qui l'avaient élu en 2004, soit du premier ministre hongrois en 2010 au sujet de la loi des médias, soit pour parler de Raymond Domenech la même année.
Daniel Cohn-Bendit n'est pas un homme politique vert. Bien qu'il puisse croire en être un,
Nous connaissons parfaitement ce que la politique écologiste implique et sa définition propre, nous n'avons même pas besoin de Wikipedia pour la connaitre. Il n’est donc plus acceptable de parler de cette homme en tant qu’homme politique vert. Nous ne voulons plus être des spectateurs de son cinéma ou de son cirque.
Le cirque de Dany. Rouge? Vert? Bientôt, Bleu, qui sait? Qu'importe! "Il est sympa et attirant" dit la chanson - non, pas celle-là, ni celle-ci. Mais en tant qu'homme politique, il n'est plus s(upp)ortable.
Sa dernière astuce : ménacer de terminer sa carrière politique.
Nous n'allons pas le supplier d'y rester. Et vous?